Départ le vendredi 7 juillet de Aix pour rejoindre GAP par la route. Le rdv est fixé sur le parking du supermarché pour un départ à 12h30. Nous ne partirons que vers 14h30 sur l'insistance de Pascale.... Très vite la pesanteur d'un groupe de plus de 24 motos se fait ressentir notamment lors des arrêts dépourvu de vues panoramiques ou pour des raisons encore assez floues. Alex et Stéphane s’organisent pour permettre a un second groupe plus léger de se constituer.

 

Nous reprenons la route à 6 (Pascale, Steph, Matthias, Kochi, Alex et Jean-Henri avec son fils que nous retrouvons au début de la piste juste après Barcelonnette).

La piste fait plus de 20Kms pour rejoindre Briançon via le tunnel du Parpaillon. Il s'est mis à pleuvoir et la piste est relativement glissante. Mais quel bonheur de rouler en petit comité de 6, l’esprit TA reprend ses droits :-) et l'aventure commence par ce sentiment d'être presque seul dans la nature !

Nous arrivons en Italie dans un camping le long de l'autoroute, la voie rapide et la voie ferrée vers 20h30. Le reste du groupe arrivera juste après. Le camping est très propre, mais nous n’avons pas pu fermer l’œil de la nuit : c’est à croire que les camions doivent rouler en échappement libre la nuit…

Le lendemain matin, nous essayons (matthias, alex et pascale) de trouver un autre point de chute plus au calme pour passer la nuit et partons avec nos tentes, au cas ou nous découvrions un lieu plus sauvage…

Stéphane nous communique son tracé pour cette journée et nous prévoyons de nous retrouver le soir.

La journée est superbe : les paysages magnifiques, et nous ne regrettons pas d’avoir pris nos tentes. Les pistes sont très fréquentées par les promeneurs et autres pratiquants motorisés en ce WE de Juillet…difficile de rouler en horde de plus de 24 motos…

Le soir arrivant, nous essayons de trouver un camping aux alentours de Bardonechia (Italie). Il y en a 2, mais après les avoir visité, nous décidons de ne pas y passer la nuit car bien trop bondés. Nous sympathisons avec 2 motards Anglais qui nous expliquent qu'ils font du camping "sauvage" à 25 min de là. Ils nous proposent de se joindre à eux. Nous acceptons et prenons la route ensemble. Nous arrivons dans une vallée sur la piste du col du Sommelier au bord d'un barrage à environ 2000m d'altitude. Visiblement c'est le coin des baroudeurs en mal de libertés. Mais le lieux est magnifique et nous décidons d'y rester pour dormir à coté d'un bon feu préparé par Pascale notre "skwaw" de la soirée :-)

Le lendemain matin, le gros du groupe passe devant nous pour eux aussi monter au col du Sommelier, quel plaisir de les retrouver. Nous aussi nous prenons la piste qui monte à 3040m d'altitude. Arrivés au bout, une zone caillouteuse permet aux plus téméraires de tenter les grimpettes et certains s’en donnent a cœur joie, bravo Matthias pour ta grimpette dans le pierrier… :-)
 

Cette montée par la piste au col du Sommelier est un enfer de surpopulation motorisée, il y a bien trop de motard à la queue le leu... Il y a tout type de motos, de la HD en passant par les Goldwing, les enduros, les quads, VTT, piétons, 4x4, Mercedes...

Comme nous avons pris un peu de retard, nous ne retrouvons pas le gros du groupe pour le pique nique. Nous empruntons des pistes tracées par Stéphane le dimanche et nous prévoyons de nous retrouver le soir.

Retour le soir au camping : quelques désagrément impulsés probablement par le patriotisme italien nous font découvrir que notre échappée en petit comité n’a finalement pas été appréciée par tous…

Kochi et Matthias eux restent avec l'autre groupe et, mi à part de longues distances sur routes, les parties chemins étaient belles mais sans offrir de parties techniques appréciables par certains…

Pascale et Alex retournerons bivouaquer dans l’endroit merveilleux indiqué par les anglais et continuerons seuls le parcours... quel bonheur et quelle bonne décision, la coupe du monde de foot à vider le terrain et nous retrouvons la liberté de pouvoir naviguer à notre guise. Même si Alex n'a pas la trace gps du lendemain, dans sa grande générosité il l'a donné a Stéphane sans la garder... nous improvisons alors une belle randonnée…en quête de passages un peu plus technique.

Les chemins sont très balisés et nous rencontrons de nombreux marcheurs.

Pascale, Alex et Matthias